Maintenantdisponible sur Couverture souple - EDITIONS DU PAVOIS - 1951 - Etat du livre : bon - R240135453: 1951. In-4. BrochĂ©. Etat d'usage, 1er plat abĂźmĂ©, Dos satisfaisant, Papier jauni. 256 pages - manque coin en tĂȘte sur le 1er plat.Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945 Le27 janvier 1945, l’armĂ©e Rouge pĂ©nĂštre dans le camp de concentration d’Auschwitz et libĂšre les survivants.Le monde dĂ©couvre un systĂšme d’une barbarie inouĂŻe, jamais vue dans l’histoire de l’humanitĂ© : la « Solution finale », les chambres Ă  gaz et les fours crĂ©matoires. S’appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine Estil vrai que les dĂ©tenus des camps de concentration nationaux-socialistes se soient laissĂ©s conduire comme des moutons Ă  l'abattoir, qu'ils aient supportĂ© passivement la tyrannie de gardiens trĂšs infĂ©rieurs en nombre? Non, rĂ©pond Hermann Langbein, mĂȘme lĂ  oĂč l'inhumanitĂ© pouvait se dĂ©chaĂźner sans frein ni masque, l'humanitĂ© n'a jamais Ă©tĂ© DĂ©couvrezet achetez le livre L'histoire et le destin de Simone Jacob Veil : 1927-1946 Ă©crit par Dominique Del Boca chez rdbf sur DĂ©couvrez et achetez le livre L'histoire et le destin de Simone Jacob Veil : 1927-1946 Ă©crit par Dominique Del Boca chez rdbf sur Lalibrairie.com. En continuant d’utiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les Al’occasion de l’anniversaire des 70 ans de la libĂ©ration d’Auschwitz et de la sortie de « Phoenix », le beau film de de Christian Petzold sur une rescapĂ©e des camps de concentration, voici une Decurieux objets qui avaient Ă©tĂ© oubliĂ©s de la grande Histoire mais cachĂ©s et prĂ©cieusement conservĂ©s par les familles des victimes des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. . AprĂšs la dĂ©faite allemande de la bataille de Moscou en dĂ©cembre 1941 et l'entrĂ©e en guerre des États-Unis le 11 dĂ©cembre 1941, les autoritĂ©s allemandes comprirent que la guerre serait longue. Pour faire face Ă  la pĂ©nurie aiguĂ« de main-d'Ɠuvre et Ă  la nĂ©cessitĂ© de produire des armes, des machines, des avions et des bateaux pour remplacer les pertes allemandes, la SS crĂ©a davantage d'entreprises et signa des contrats avec des entreprises publiques et privĂ©es pour produire des biens et fournir de la main d'Ɠuvre aux industries liĂ©es au secteur de l'armement. Un exemple bien connu de coopĂ©ration entre la SS et le secteur privĂ© est celui de la sociĂ©tĂ© Farben qui installa une usine de caoutchouc synthĂ©tique Ă  Auschwitz III Buna-Monowitz. AU SERVICE DE L'EFFORT DE GUERRE ALLEMAND L'incarcĂ©ration d'un nombre croissant de personnes dans les camps de concentration permis de maintenir une main d'Ɠuvre abondante, mĂȘme si la brutalitĂ© Ă  l'intĂ©rieur des camps rĂ©duisait le nombre de travailleurs disponibles. Les chambres Ă  gaz, ainsi que d'autres moyens, permettaient "d'Ă©radiquer" les prisonniers qui n'Ă©taient plus en mesure de travailler. Des centaines de sous-camps furent créées pour chaque camp de concentration entre 1942 et 1944. Ces sous-camps Ă©taient situĂ©s prĂšs des usines, ou prĂšs des lieux d'extraction de matiĂšres premiĂšres. Ainsi Wiener Neudorf, un camp annexe de Mauthausen créé en 1943, Ă©tait situĂ© prĂšs d'une usine d'aviation Ă  l'est de Vienne; Sosnowitz, un camp satellite d'Auschwitz III Buna-Monowitz, fut Ă©tabli prĂšs d'une mine de charbon ; dans des usines souterraines Ă  Dora-Mittelbau, les prisonniers produisaient des missiles dans des conditions Ă©pouvantables. Les autoritĂ©s centrales SS tentĂšrent de convaincre les commandants des camps de maintenir en vie les prisonniers dans le seul but de servir l'effort de guerre. Peu de responsables prirent ces instructions au sĂ©rieux et aucun ne se soucia de changer la culture meurtriĂšre des camps. EVACUATIONS ET EXPERIENCES MEDICALES Pendant la derniĂšre annĂ©e de la guerre, alors que les forces allemandes Ă©taient repoussĂ©es Ă  l'intĂ©rieur desFs frontiĂšres du Reich, les populations des camps de concentration juives et non-juives subirent des pertes catastrophiques Ă  cause de la famine, du froid, des maladies et des mauvais traitements. Les nazis, qui ne voulaient pas que les prisonniers soient libĂ©rĂ©s par les AlliĂ©s, les firent Ă©vacuer des camps de concentration. SurveillĂ©s par des gardiens SS, ils furent Ă©vacuĂ©s par marches forcĂ©es Ă©galement appelĂ©es marches de la mort dans le froid hivernal, sans nourriture, abri ou vĂȘtements appropriĂ©s. Les gardiens SS avaient pour instruction de tirer sur tous ceux qui ne pouvaient plus avancer. D'autres prisonniers furent Ă©vacuĂ©s par camions ouverts ainsi livrĂ©s au froid mortel de l'hiver. Durant cette pĂ©riode, les camps de concentration servirent de cadre Ă  d'effroyables expĂ©riences mĂ©dicales, souvent mortelles, exercĂ©es sur les prisonniers sans leur consentement. A Dachau, par exemple, des scientifiques allemands menĂšrent des expĂ©riences sur des dĂ©tenus pour dĂ©terminer le temps de survie d'un homme en cas de rĂ©duction de la pression de l'air ou dans de l'eau glacĂ©e. Le but Ă©tait d'amĂ©liorer les connaissances sur la survie en altitude pour l'aviation allemande. A Sachsenhausen, diverses expĂ©riences furent conduites sur des prisonniers pour trouver des vaccins contre des maladies contagieuses mortelles. A Auschwitz III, le mĂ©decin SS Josef Mengele mena des expĂ©riences sur des jumeaux afin de trouver un moyen d'accroĂźtre la population allemande en sĂ©lectionnant des couples qui donneraient naissance Ă  des jumeaux. Ces expĂ©riences criminelles et meurtriĂšres Ă©taient pour la plupart fondĂ©es sur des doctrines pseudo-scientifiques et sur des fantasmes racistes. LIBERATION En 1944-1945, les armĂ©es alliĂ©es libĂ©rĂšrent les camps de concentration. Le taux de mortalitĂ© dans les camps resta trĂšs Ă©levĂ© pendant les semaines qui suivirent la libĂ©ration car de nombreux dĂ©tenus Ă©taient trop affaiblis pour survivre. Selon les rapports de la SS, il restait plus de 700 000 dĂ©tenus dans les camps en janvier 1945. Selon les estimations, la moitiĂ© des dĂ©cĂšs survenus entre 1933 et 1945 eurent lieu durant la derniĂšre annĂ©e de la guerre. Aujourd’hui on va parler de la Seconde Guerre mondiale et de la face cachĂ©e de celle-ci, mais aussi des camps de concentration. En effet, j’ai dĂ©couvert dans ce documentaire, que le TroisiĂšme Reich a rapidement mis en place un systĂšme de bordels. On emprisonne des filles, puis on les prostitue. D’abord pour les militaires, ensuite pour les prisonniers de camp de concentration. Enfin, certains prisonniers
 Voici l’Histoire. Les bordels nazis militaires La prostitution fait partie du milieu militaire depuis toujours. Les hommes partent Ă  la guerre durant des mois, parfois des annĂ©es, sans voir leurs Ă©pouses et pour Ă©viter les insubordinations, les rebellions et autres rĂ©voltes, on tolĂšre la prĂ©sence de filles sur les camps, voire, on l’autorise et on met en place des bordels. C’est le cas dĂšs 1939 pour la Wehrmacht et les SS, on appelle ça Soldatenbordell. Les bordels en Europe de l’est En Europe de l’est, on fabrique des bordels, on squatte un hĂŽtel, un vieil immeuble, qu’importe tant qu’il y a des chambres et des meufs ! En Pologne, les filles dans les bordels ne sont pas des prostituĂ©es, ce sont des prisonniĂšres. Elles sont rebelles, jeunes et opposĂ©es au rĂ©gime
 En 1941, le gouvernement polonais est en exil mais il veut dĂ©montrer la violence de la Wehrmacht, il dĂ©crit dans un document les rafles de jeunes filles polonaises ayant pour seul but la prostitution. Certaines ont tout juste 15 ans et sont envoyĂ©es dans tous les bordels nazis prĂ©sents en Europe. Lorsqu’elles se rĂ©voltent, on les traĂźne par les cheveux, on leur casse un bras, et dans le pire des cas
 Vous savez ce qu’il se passe. En URSS, c’est pareil. On choisit les filles parce qu’elles sont belles, parce qu’elles sont bien faites ou parce qu’elles sont vicieuses entendre par lĂ  soit prostituĂ©es soit lesbiennes. En 1942, il existe plus de 500 bordels dans le territoire europĂ©en occupĂ© par les nazis. Et en France ? En Europe de l’ouest et principalement en France, les bordels sont rĂ©quisitionnĂ©s directement avec les filles dedans. A s’installer, autant garder les meubles hein. De toutes façons, pour ce genre de filles associales et perverses, c’est soit le bordel, soit le camp ! Il est Ă©vident que toutes les filles juives sont chassĂ©es des bordels. Au nom de la protection du sang et de la race. Ici, les soldats reçoivent des cartes de visite, en fait, il s’agit d’une sorte de guide touristique. Pour le bordel 1, tu prends la premiĂšre rue Ă  gauche, puis tu longes le boulevard. Pour le deuxiĂšme, tu marches 3 km et tu prends bien garde de pas coucher avec une autre meuf sur le trajet. Eh oui, les soldats nazis n’ont pas le droit de pĂ©cho d’autres meufs que celles dans les bordels du coup, elles peuvent recevoir plus de 20 soldats par jour
. Pourquoi ? Une question d’hygiĂšne. Les filles dans les bordels sont contrĂŽlĂ©es, soignĂ©es ou emprisonnĂ©es lors qu’elles sont malades, alors peu de risque de choper la syphilis. En revanche, dans les rues, tout le monde peut ĂȘtre malade, et on peut pas prendre le risque de dissĂ©miner une armĂ©e avec la chtouille. Ça fait grave dĂ©sordre. D’ailleurs, toutes les femmes susceptibles d’avoir contaminĂ© des soldats allemands doivent comparaĂźtre devant le conseil de guerre. Les prostituĂ©es doivent prĂ©senter une carte prĂ©cisant leur statut de prostituĂ©e au cas ou, et un prĂ©servatif. PrĂ©servatif que personne n’utilise car c’est aussi agrĂ©able que de baiser dans du carton. En 1941, une visite par semaine dans les bordels nazis est obligatoire pour les jeunes soldats. Parce qu’avoir la chtouille, c’est la honte, mais toucher les couilles de son copain nazi parce qu’on a trop la dalle, c’est vraiment pas tolĂ©rable ! Entre les bordels nazis et les bordels dans les camps de concentration que nous allons dĂ©couvrir, plus de 35 000 femmes europĂ©ennes ont Ă©tĂ© forcĂ©es Ă  se prostituer. Quand mĂȘme hein
 Photos d’un bordel Ă  Brest, en 1942. On dirait que ça rigole bien, mais ça rigole pas toujours. Les bordels dans les camps de concentration Si les bordels militaires sont connus, pas super super mis en avant, mais en tout cas de notoriĂ©tĂ© publique, ce n’est pas du tout le cas des bordels dans les camps de concentration. Les camps n’étaient pas que des camps d’extermination, il y avait aussi des camps de travail, des centres de recherches mĂ©dicales et enfin, il existe aussi des blocs de prostitutions. Qui en a eu l’idĂ©e ? Qui sont les filles, et enfin, qui frĂ©quentent les bordels dans les camps de concentration ? Les bordels dans les camps, c’est pas la grosse marade avec levrette et roulages de pelle qui terminent en histoire d’amour. Non, ce n’est pas ça. Le premier bordel a Ă©tĂ© mis en place en 1942, dans le camp de Mauthausen-Gusen, puis Auschwitz, puis Buchenwald, Neuengamme, Dachau, Dora-Mittelbau et puis tous les autres
 Il s’agit de sorte de maisons au sein des camps. Des maisons entourĂ©es de fils barbelĂ©s, on compte une vingtaine de petites chambres dans chaque maison. Tout est surveillĂ© par une surveillante, une Aufseherin, comme ils disent
 Les hommes sont invitĂ©s Ă  rester seulement 15 ou 20 minutes dans la chambre avec les prostituĂ©es, ils payent 2 reichsmarks et n’ont droit qu’au missionnaire. Les gardes vĂ©rifient et peuvent intervenir en cas de non respect des rĂšgles. Les clients des bordels des camps Les clients des bordels nazis dans les camps de concentration sont des prisonniers, mais certainement pas les juifs. PlutĂŽt les Kapo, ces allemands qui ont fait des conneries ou s’opposaient au rĂ©gime, et se retrouvent internĂ©s, avec des privilĂšges que les juifs et les russes n’ont pas. Soit moins de 5% des prisonniers. Ils doivent s’inscrire sur un calendrier et attendre que la demande soit validĂ©e, ou non. Selon qu’ils ont bien gardĂ© leurs prisonniers, ou non. L’accĂšs au bordel est une sorte de rĂ©compense, mais aussi un moyen de tenir les rangs. Les kapos ont accĂšs aux filles, ce sont des privilĂ©gies, alors les prisonniers ne peuvent pas les saquer, et ainsi, ça Ă©vite des manigances entre les mecs de la hiĂ©rarchie et les prisonniers. Moins de tentatives de rebellions, moins de rĂ©pression, plus de travail. Bin oui, tout est bien pensĂ©. Autre chose, il existe des clients forcĂ©s. Oui oui. Ceux dits au triangle rose. En effet, les prisonniers homosexuels sont obligĂ©s de rendre visite Ă  une fille et Ă  coĂŻter une fois par semaine. C’est pour Himmler un moyen efficace de les guĂ©rir. Ben voyons. Les prostituĂ©es, contraintes et forcĂ©es Évidemment, les filles ne sont pas juives non plus. On ne mĂ©lange pas les torchons et les serviettes, mĂȘme au bordel
. Il s’agit de filles entre 15 et 30 ans, dites anti-sociales, comme pour les bordels militaires. Des prostituĂ©es, des lesbiennes, des meufs un peu rebelles dĂ©jĂ  emprisonnĂ©es dans les camps. Certaines se portent volontaires pour se prostituer, en effet, les nazis leur font miroiter une libĂ©ration au bout de 6 mois de loyaux services. Mais que nenni. Les prostituĂ©es sont aussi les mieux portantes, car elles ont droit Ă  un peu plus de nourriture et d’hygiĂšne, et enfin, elles sont habillĂ©es en civil. Alors, ça fait rĂȘver un peu. Mais rapidement, aprĂšs leurs journĂ©es de travail classique » dans le camp, les filles se retrouvent Ă©puisĂ©es dans les bordels. Un homme, puis deux, puis trois puis
 A la fin de la soirĂ©e, les prostituĂ©es sont humiliĂ©es, fatiguĂ©es, et mises de cotĂ© par certains autres prisonniers. C’est vrai, elles se retrouvent complices en quelques sortes
. Et puis les filles qui ne sont pas choisies peuvent se montrer trĂšs violentes envers celles qui ont le privilĂšge du quignon de pain en plus passage Ă  tabac, mutilation
 Sans parler des essais de contraception, de stĂ©rilisations et des avortements forcĂ©s qui les mĂšnent le plus souvent Ă  la mort. Les maladies sexuelles sont aussi trĂšs prĂ©sentes dans les bordels. Les prostituĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement rapidement remplacĂ©es, car Ă©puisĂ©es ou malades. Plus de 200 filles ont ainsi Ă©tĂ© des prostituĂ©es de bordels nazis dans les camps de concentration. Certaines ont sans doute connu la libĂ©ration, mais aucune d’entre elles ne s’est manifestĂ©e. De honte sans doute. Honte d’avoir espĂ©rĂ© une vie meilleure, honte d’avoir Ă©tĂ© trahies, et salies. A la libĂ©ration, aucune des femmes victimes de prostitution dans les bordels nazis n’a pu ĂȘtre aidĂ©e, reconnue. Pour se rendre compte des atrocitĂ©s -pour beaucoup inconnues- commises lors de la Seconde Guerre mondiale, je vous invite Ă  lire l’article sur la famille Ovitz. Une famille composĂ©e de nains, juifs, ou encore celui sur Aktion T4, visant Ă  l’élimination des handicapĂ©s et autres
 Cet article t’a plu ? pour soutenir le site Raconte-moi l’Histoire et recevoir les articles directement par mail, c’est ici. Autre source Promotion de la prostitution et lutte contre l’homosexualitĂ© dans les camps de concentration nazis Le mensonge officiel[L'un des tĂ©moignages essentiels sur la vie quotidienne Ă  Drancy est celui de Paul Zuckermann, stĂ©nodactylo de 28 ans, aux sentiments gaullistes affichĂ©s. Le 20 aoĂ»t 1941 Ă  7 h 30, il est arrĂȘtĂ© avec son pĂšre Maurice et son jeune frĂšre Albert Ă  leur domicile, au 23, rue de la Roquette, dans le XIe arrondissement de Paris. Les gendarmes sont polis. "Il s'agit simplement d'une vĂ©rification d'identitĂ©", prĂ©cisent-ils. Paul Zuckermann a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de Drancy en septembre 1942. Il a survĂ©cu Ă  la guerre, qu'il a passĂ©e dans la clandestinitĂ©.] Le 29 juillet [1942], Henri Laurent quitte ses fonctions de commandant du camp de Drancy. L'inspecteur Louis Thibaudat rapporte Ă  Paul Zuckermann certains de ses propos, que ce dernier s'empresse de rapporter avec fiertĂ© Ă  sa fiancĂ©e ""Je quitte mon poste avec regret. Je ne regrette pas le camp, mais la collaboration avec vous et avec quelques internĂ©s..." Et il m'a citĂ© dans les premiers! On a confiance en moi et on le peut je le mĂ©rite." Zuckermann, comme tant d'autres, perd de vue ce que les conditions de son travail ont d'anormal. [...] Fin juillet, alors que le camp de Drancy vient d'ĂȘtre vidĂ© par le dĂ©part en dix jours de cinq convois en direction d'Auschwitz, il confie Ă  sa fiancĂ©e "Et maintenant, au lieu de me reposer, je veux remettre le camp en Ă©tat, le faire nettoyer, dĂ©sinfecter il y a du travail en vue." [...] Dans les premiers jours d'aoĂ»t, devenu partiellement insomniaque, il avoue ne plus penser "qu'aux listes et aux dĂ©parts", parle des convois de dĂ©portĂ©s en termes de "rĂ©expĂ©ditions" et de "travail en perspective", tout en ajoutant "Et quel genre de travail!" Quand il s'aperçoit que la sĂ©paration des familles dans la dĂ©portation tend Ă  devenir la rĂšgle, que des vieillards et de trĂšs jeunes enfants isolĂ©s ne peuvent d'Ă©vidence ĂȘtre destinĂ©s au travail, il se raccroche pendant quelques jours aux mythes distillĂ©s par les Allemands et repris par Vichy "Les enfants seront sĂ©parĂ©s de leurs parents. Les dĂ©portations se font aux pays Baltes ou en Pologne. Ce n'est pas pour le travail. Ce sont des constitutions de communautĂ©s juives qui vivront en Ă©conomie fermĂ©e agriculture et artisanat. Les parents vont prĂ©parer les baraquements, les enfants doivent suivre fin aoĂ»t ou fin septembre. Je sais tout cela officiellement, mais avoir un programme, c'est une chose, et l'appliquer, c'en est une autre." La dĂ©portation des enfants[Le 14 aoĂ»t 1942, le convoi qui quitte Drancy pour Auschwitz est le premier comportant des enfants -60 de 4 Ă  15 ans, mĂȘlĂ©s Ă  des adultes. L'arrivĂ©e, dans la foulĂ©e, des enfants en provenance des camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande bouleverse tous ceux qui sont Ă  Drancy.] Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Les enfants ont Ă©tĂ© conduits de la gare d'Austerlitz Ă  Drancy en autobus. Les balluchons oubliĂ©s dans les vĂ©hicules sont jetĂ©s dans la cour et, dans cet amoncellement, ils tentent, souvent en vain, de retrouver leurs biens. Puis ils sont "parquĂ©s par 110-120 dans des chambres sans aucun mobilier, avec des paillasses d'une saletĂ© repoussante Ă©talĂ©es par terre. Sur les paliers, on disposait des seaux hygiĂ©niques parce que beaucoup Ă©taient trop petits pour descendre l'escalier tout seuls et aller aux WC se trouvant dans la cour", Ă©crit Georges Wellers, l'un des rares adultes autorisĂ©s Ă  pĂ©nĂ©trer dans les chambrĂ©es d'enfants aprĂšs 21 heures. A cette Ă©poque, l'ordinaire du camp se composait de soupe aux choux. TrĂšs rapidement, tous les enfants furent atteints de diarrhĂ©e. Ils salissaient leurs vĂȘtements et les paillasses sur lesquelles ils restaient assis toute la journĂ©e et sur lesquelles ils dormaient la nuit. [...] Leur sommeil Ă©tait agitĂ©, beaucoup criaient, pleuraient et appelaient leur mĂšre et, parfois, la totalitĂ© des enfants d'une chambrĂ©e hurlaient de terreur et de dĂ©sespoir. [...] En septembre, les enfants juifs en sursis Ă  l'infirmerie usent, pour dĂ©signer l'endroit oĂč on les envoie, du mot de "PitchipoĂŻ", qui se diffuse rapidement parmi les internĂ©s Ă  la place de "destination inconnue", dont use l'administration pour dĂ©signer Auschwitz. L'invention des enfants est plutĂŽt un dĂ©tournement. PitchipoĂŻ est un de ces lieux imaginaires qu'affectionne le folklore yiddish. Il provient d'une comptine enfantine trĂšs populaire, surtout dans les Ă©coles laĂŻques de Vilno dans les annĂ©es trente. Ce lieu imaginaire s'est forgĂ© Ă  partir des termes polonais pitch boire et poĂŻ abreuver le bĂ©tail. Cette bourgade imaginaire est ainsi synonyme du dernier espoir et "PitchipoĂŻ dĂ©signait dans le camp de Drancy le lieu inconnu oĂč l'on vous envoyait, lĂ  oĂč c'Ă©tait mieux". Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux d'un camp de concentration Ă  la psychothĂ©rapie, le tĂ©moignage et les leçons de vie d'un grand homme de Viktor Emil Frankl chez J'ai lu Collections J'ai lu Paru le 03/07/2013 BrochĂ© Public motivĂ© Poche € Disponible - ExpĂ©diĂ© sous 48h ouvrĂ©s QuatriĂšme de couvertureL'auteur, qui fut l'Ă©lĂšve de Freud et d'Adler dĂ©crit sa vie en camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale et relate comment il a mis Ă  l'Ă©preuve sa dĂ©couverte de la logothĂ©rapie durant cette pĂ©riode. Il montre comment cette thĂ©rapie repose sur le besoin primordial de donner un sens Ă  sa vie. Avis des lecteurs Claude R. le 27/01/2021 A lire et relire, magnifique 1. Les Survivants Documentaire AnnĂ©e de production 2005 De Patrick Rotman Un documentaire sur la libĂ©ration des camps de concentration Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale et le devenir de leurs rescapĂ©s. Autres tags seconde guerre mondiale 2. X-Men Le Commencement X-Men First Class Action 2h 10min AnnĂ©e de production 2011 De Matthew Vaughn, Bryan SingerAvec James McAvoy, Oliver Platt "X-Men Le Commencement" nous entraĂźne aux origines de la saga X-Men, rĂ©vĂ©lant une histoire secrĂšte autour des Ă©vĂ©nements majeurs du XXe siĂšcle. Autres tags adaptation de comic-book, Adolescent / adolescence, ambiance 60's - annĂ©es 60, cameo, CIA, films nomades / Ă  travers le globle, guerre froide, mutation / mutant, nazisme / fascisme, pouvoirs surnaturels, prequel, racisme / discrimination, sous-marin, super-hĂ©ros / super-hĂ©roĂŻne, traumatisme 3. La Liste de Schindler Schindler's List Historique 3h 15min AnnĂ©e de production 1993 De Steven SpielbergAvec Liam Neeson, Ben Kingsley Evocation des annĂ©es de guerre d'Oskar Schindler, industriel autrichien rentrĂ© Ă  Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protĂ©ger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique. Autres tags Allemagne / allemand, Altruisme / philanthropie / Bonnes actions / BA, CommunautĂ© juive, d'aprĂšs une histoire vraie, Film culte, films controversĂ©s, films cultes de Quentin Tarantino, Gare - train et quais de gare, gĂ©nocide, massacre / tuerie, meurtre d'enfant, nazisme / fascisme, Noir et blanc aprĂšs 1960, personnage historique, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme, TOP 100 American Film Institute - 1998 4. Nuit et brouillard Documentaire 32min AnnĂ©e de production 1955 De Alain ResnaisAvec Michel Bouquet Autres tags nazisme / fascisme, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme 5. La Colline des hommes perdus The Hill Guerre 2h 3min AnnĂ©e de production 1965 De Sidney LumetAvec Sean Connery, Harry Andrews Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp disciplinaire situĂ© en Libye et dirigĂ© par le sergent-major Wilson accueille cinq nouveaux prisonniers. Le terrible sergent Williams est nommĂ© par Wilson pour en faire de vrais soldats. Autres tags dĂ©sert, hiĂ©rarchie, prison / prisonnier / maison de correction, sadisme, seconde guerre mondiale, soldat / militaire 6. La Vie est belle La Vita e bella Drame 1h 57min AnnĂ©e de production 1998 De Roberto BenigniAvec Roberto Benigni, Nicoletta Braschi Autres tags Film culte, films controversĂ©s, Grand prix du jury au Festival de Cannes, Italie / italien, musique culte, nazisme / fascisme, Oscar de la meilleure musique de film, Oscar du meilleur acteur, relation pĂšre / fils, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme, SuccĂšs surprise 7. Sandra Vaghe stelle dell'orsa Drame 1h 45min AnnĂ©e de production 1965 De Luchino ViscontiAvec Claudia Cardinale, Michael Graig De retour Ă  Volterra, sa ville natale de Toscane, Sandra, une riche hĂ©ritiĂšre, veut rendre hommage Ă  son pĂšre, mort dans le camp de concentration d'Auschwitz. Son mari, un AmĂ©ricain, dĂ©couvre que Sandra et son frĂšre Gianni ont un secret. Autres tags deuil / travail de deuil, Famille / relation familiale, inceste, les essentiels de Claudia Cardinale, Lion d'or Ă  Venise, long plan-sĂ©quence, relation frĂšre / soeur 8. Mon meilleur ennemi Documentaire 1h 27min AnnĂ©e de production 2007 De Kevin MacdonaldAvec Robert Badinter, Klaus Barbie Kevin Macdonald nous rĂ©vĂšle, dans un documentaire sans concession, les trois vies barbares de Klaus Barbie. A travers l'itinĂ©raire d'un bourreau ordinaire, ce film retrace l'histoire secrĂšte du XXe siĂšcle, ses omissions et ses contradictions... Autres tags avocat / juge / procĂšs / tribunal / justice, criminel de guerre, images d'archives, nazisme / fascisme, seconde guerre mondiale, secret d'Ă©tat, services secrets, tĂ©moignage / tĂ©moin, voix-off 9. Au nom de tous les miens Drame 2h 25min AnnĂ©e de production 1983 De Robert EnricoAvec Michael York, Jacques Penot Autres tags adaptation d'un livre hors-fiction, d'aprĂšs une histoire vraie, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme 10. La Rafle Historique 1h 55min AnnĂ©e de production 2009 De Rose BoschAvec MĂ©lanie Laurent, Jean Reno Un film sur la rafle du Vel' d'Hiv', dont furent victimes plus de 13 000 juifs français, parmi lesquels de nombreux enfants, les 16 et 17 juillet 1942. Autres tags ambiance 40's - annĂ©es 40, CommunautĂ© juive, d'aprĂšs une histoire vraie, dĂ©portation, gĂ©nocide, nazisme / fascisme, seconde guerre mondiale 11. Et puis les touristes Am Ende kommen Touristen Drame 1h 25min AnnĂ©e de production 2007 De Robert ThalheimAvec Alexander Fehling, Ryszard Ronczewski Sven arrive Ă  Auschwitz pour y effectuer son service civil. L'une de ses tĂąches consiste Ă  s'occuper d'un survivant du camp de concentration, Krzeminski, un vieil homme butĂ© qui traite le jeune Allemand avec un mĂ©lange d'arrogance et d'impatience... Autres tags Festival de Cannes 2007, s'occuper de quelqu'un 12. Les Faussaires Die FĂ€lscher Drame 1h 38min AnnĂ©e de production 2007 De Stefan RuzowitzkyAvec Karl Markovics, August Diehl Le rĂ©cit de la plus grande opĂ©ration de faux monnayage de tous les temps, montĂ©e par les nazis en 1936... Autres tags ambiance 30's - annĂ©es 30, berlin, d'aprĂšs une histoire vraie, nazisme / fascisme, stasi 13. Train de vie ComĂ©die dramatique 1h 43min AnnĂ©e de production 1998 De Radu MihaileanuAvec Lionel Abelanski, Rufus Autres tags dĂ©portation, Gare - train et quais de gare, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme 14. Shoah Documentaire AnnĂ©e de production 1985 De Claude Lanzmann Claude Lanzmann fait revivre le voyage des Juifs europĂ©ens vers la mort au cours de la derniĂšre guerre. Pas une image d'archives, pas une ligne de commentaire un film d'histoire au prĂ©sent. Autres tags gĂ©nocide, nazisme / fascisme, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme 15. Ilsa, la Louve des SS Ilsa, She Wolf of the SS Epouvante-horreur 1h 36min AnnĂ©e de production 1975 De Don EdmondsAvec Dyanne Thorne, Gregory Knoph Autres tags Ă©rotico-gore, expĂ©rience scientifique / chercheur scientifique, Femmes de pouvoirs / Business woman, gore, grindhouse, Nazisploitation, perversion / pervers, prison de femmes, sadisme, sado-masochisme, torture, trash

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